Plus économiques à l’usage, plus faciles à entretenir… Les salles de bains construites dans le neuf ont tout pour s’inscrire durablement dans l’habitat de demain. On fait le point sur le critère Bbio et sur les bonnes pratiques en matière d’aménagement des salles d’eau.
Conformité de la salle de bain à la réglementation énergétique
L’indicateur de performance Bbio a été renforcé dans le cadre de la réglementation environnementale RE 2020. Il est calculé en points par un bureau d’étude afin de mieux anticiper les besoins en énergie de chauffage, de refroidissement et d’éclairage.
Les bâtiments d’habitation sont les plus concernés par cette évolution puisque les exigences du Bbio ont été renforcées de 30 % en moyenne. Tous les moyens sont bons pour respecter le seuil maximal. À commencer par l’orientation des pièces, une approche simple et efficace pour améliorer les performances du bâtiment. Dans cette stratégie, la salle de bains se trouve de préférence orientée nord, ou du côté de la face la moins exposée au soleil. Le renforcement de l’isolation devrait compenser la perte en apports de chaleur qui seront mieux rentabilisés dans la pièce de vie.
Il a aussi été démontré que le nombre de pièces d’eau aménagées à l’échelle d’un immeuble avait un impact significatif sur le Bbio. Sur un bâtiment d’une trentaine de logements, le fait de réduire le nombre de pièces d’eau de 2 à 1 par foyer peut avoir un impact de l’ordre de 6 points.
L’aménagement durable de la salle de bains
La conception d’un bâtiment où chaque pièce se trouve positionnée de façon optimale est un bon début. Il faut ensuite aménager la salle de bains pour qu’elle puisse durer plus longtemps.
Les matériaux et solutions écoresponsables
Se tourner vers des matériaux écoresponsables est un bon moyen d’agir sur l’impact carbone de la salle de bain. Cela peut concerner le mobilier, mais aussi les revêtements et les accessoires. Il existe par exemple des douchettes économiques qui permettent de limiter la consommation d’eau à chaque douche. L’éclairage peut aussi être plus ou moins énergivore selon le type d’ampoules employées, leur nombre et leur emplacement.
La gestion de l’humidité
Une salle de bain durable doit impérativement être équipée pour une gestion optimale de l’humidité. Si l’eau s’infiltre faute de bande d’étanchéité salle de bain, elle risque de provoquer des dégâts irrémédiables au cœur des ouvrages. Comme dans n’importe quelle pièce humide, il faut veiller à l’évacuation de la vapeur d’eau avec une VMC dimensionnée en conséquence. Les sols, les tapis et leur raccordement doivent être parfaitement étanches à l’eau et résistants à l’épreuve du temps.
La facilité d’entretien
Avec celles de la cuisine, les surfaces des salles de bains font partie des plus exposées à l’usure prématurée dans l’habitat. Prévoir des solutions faciles d’entretien permet de prolonger la durée de vie des receveurs de douche, des baignoires et des lavabos. Les solutions sans joints permettent notamment de prévenir tous les désordres liés à l’infiltration d’eau à la jonction de deux ouvrages.